Logo de la commune d'Amirat Commune d'Amirat


Amirat son patrimoine ainsi que son histoire



Le château, XVIIIe siècle quartier les Agôts

Les grosses propriétés de la région comprennent en général la maison de maître et son jardin Ainsi que des bâtiments d'exploitations. Cette maison est ornée d'une génoise à trois rangs, Élément décoratif et utile qui exprime le rang social et économique du propriétaire. Cette maison appartient, depuis sa construction à la famille Saint Ferréol, seigneurs du lieu.

HISTORIQUE

En 1043, un habitat fortifié du nom d'Admiratum est cité pour la première fois dans des textes. Au XIIe siècle il appartenait aux seigneurs Amirat qui possédaient également le castellaras de Thorenc. Le hameau, construit au sommet et sur la pente méridionale des Rochers de Notre Dame, fut abandonné à la fin du XIVe siècle. Lors de la dédition de 1388, le village, qui faisait partie de la viguerie de Grasse, resta fidèle au comte de Provence. En 1482,Amirat est, comme la Provence, rattaché au royaume de France. Vers la fin du XVe siècle ( 1474 ou 1499), cette seigneurie devient la propriété de jean de Grasse (famille des Grasse-Bar, branche de briançon) lorsqu'il hérite de son père ( ainsi que Gars, Briançonnet, Sallagriffon). Un siècle plus tard (fin du XVIe siècle un nouveau village, non fortifié et aux habitations dispersées est recréé plus bas, à proximité du vallon de la cressionnière. Quartier et Rochers de Notre dame Le lieu d'Amirat est cité pour la première fois en 1043 ; lorsque le Comte Aldebert, sa femme, leurs fils et leurs filles donnent à l'abbaye de St Victor de Marseille, sous le castrum d'Amirat, l'Eglise Saint Cassien avec tout ce qui lui appartient. A cette époque l'église d'Amirat est cette église Saint Cassien qui a donné son nom à la commune de Castellet Saint Cassien au nord d'Amirat.Amirat est donc dès le XIe siècle, un habitat fortifié. Les membres d'une famille portant le nom d'Amirat apparaissent à partir du XIIe siècle. Cet habitat se trouvait sur le sommet des rochers de Notre dame et sur sa pente méridionale. Le castrum admirato est toujours mentionné au XIIIe siècle et au début du XIVe siècle. Son église, ecclesia de Amurato est signalée en 1376. Mais le village subit de plein fouet la crise du XIVe siècle. En 1400, Amirat est inhabité. De l'habitat fortifié médiéval, il ne subsiste que le site, à l'extrémité des rochers de Notre dame. En contre bas, on a découvert une vingtaine de fragments de céramique vernissée et de céramique médiévale à pâte grise. Le mobilier découvert indique une occupation du site jusqu'aux XIVe siècle ou XVe siècle. Au XVIIIe siècle, la chapelle Notre Dame, au pied des rochers du même nom, était le témoin de cet habitat médiéval. Elle est en effet qualifiée d'ancienne paroisse par le correspondant d'Achard.( chargé à l'époque des visites pastorales, et comptes rendus d'inspection des paroisses ordonnées par l'Evêque)Actuellement, il n'y a plus au pied de la barre rocheuse qu'une bergerie et un oratoire. Accolé à l'oratoire, daté de 1858, se trouve une borne milliaire, retaillée en bénitier.

EGLISE SAINTE ANNE XVIIe pierre calcaire enduite

Ornée d'une double génoise. Les génoises sont composées de tuiles rondes superposées qui forment une corniche sous le toit, sur la façade des maisons provençales. Il s'agit d'un élément utile mais aussi décoratif, qui indiquait le rang social et la richesse du propriétaire. Les maisons appartenant à des gens simples ont une génoise à un rang deux rangs, pour les commerçants et les artisans, trois rangs pour les notables. Quant aux génoises des bâtiments du clergé, elles comportent au moins trois rangs, et souvent quatre à six. Construite après la séparation d'Amirat et de Castelet St Cassien, cette église dotée d'un clocher latéral est ensuite remaniée. Ses contreforts et le petit nombre de ouvertures rappellent sa fonction défensive. En cas de danger, les habitants du village pouvaient se réfugier à l'intérieur de ses murs. Bâtiment lié au renouveau du village de l'époque moderne (début du XVIIe siècle) l'église d'Amirat ne parait pas avoir subi de grands changements par la suite. Seul le mobilier sera modifié au cours du XIXe siècle. En 1829, une pétition demandant une subvention, adressée au sous-préfet par le prêtre de la paroisse succursale et le maire d'Amirat souligne les insuffisances, peut être un peu exagérées !! de l'Eglise. Des réparations ont été faites en cinq ans, mais bien de l'amélioration restaient à apporter. En 1868, de nouvelles réparations, toujours mineurs, sont envisagées par le conseil municipal à l'église et à la chapelle d'Amirat (carrelage, marchepied, petite cloche, crépi..) finalement, l'église n'est pas transformée, bien qu'elle soit aujourd'hui totalement restaurée. Aujourd'hui encore, les tableaux ont gardé leur même emplacement, les statues des autels conservées elles aussi orne toujours la nef. Au dessus de la tribune, seul un chemin de croix en bois d'olivier, qui vient d'être offert à la commune par René Pedretti, artiste et ami d'Amirat. Travail artistique d'une remarquable finesse. Sainte Anne, patronne du village, est fêtée le 28 juillet.

la chapelle Sainte JEANNET ou SAINT GENET d'après la carte de Cassini XVIe siecle

Inclus dans le réseau de chapelles rurales édifiées tout au long des routes et chemins, cet édifice était probablement à l'origine, une chapelle de pénitents. Le large porche est aussi grand que le bâtiment, et constitue donc un abri idéal pour les voyageurs. Il n'est guère question de la chapelle st Jean et St Paul au quartier de Maupoil dans les questionnaires des visites épiscopales du XIXe siècle. Pourtant les habitants semblent très attachés à ce lieu. En 1868, on l'a vu, les réparations envisagées par le Conseil municipal concernent autant cette chapelle que l'église. Elles sont le résultat de plusieurs démarches tendant à obtenir de l'Etat quelques subsides. En premier lieu, on voit le curé J Isnard, écrire au sous-préfet le 2 mars 1867 pour l'alerter sur la pauvreté extrême de la chapelle :mauvaise état de la toiture, pas de carrelage, pas de cloches ni de cloche, pas même la statue de St jean. Le maire écrit à son tour, il évoque le grand concours du peuple qui n'a cessé de se rendre à la chapelle que depuis son état de dégradation. Enfin le 2 août 1867, l'évêque prend le relais de ces demandes : considérant que, d'après les renseignements fournis, la chapelle dont il s'agit n'est pas seulement un oratoire, mais un but de pèlerinage pour les le lieux alentours, chapelle restée invendue pendant la révolution et qui toujours a été à la charge de la fabrique. Considérant que la fabrique d'Amirat, dont els ressources suffisent à peine aux dépenses les plus urgentes du culte, est dans l'impuissance absolue de concourir aux susdites réparations qui cependant sont nécessaires, sommes d'avis qu'il y a lieu d'accorder à la commune d'Amirat, au moins sur els fonds du département laissés à la disposition de Mr.le Préfet, la sommes nécessaire pour les réparations urgentes à son église et à sa chapelle rurale. Ce texte confirme ce que disait Achard à la fin du XVIIIe siècle : la chapelle est un lieu de romérage c'est-à-dire de pèlerinage. Peut être a -t-elle été construite sur un lieu de culte plus ancien, à la croisée des chemins de Briançonnet, de Gars, de Collongues et d'Amirat comme le souligne le maire en 1867. Mais aucun mobilier antique n'a été signalé à cet endroit. La chapelle d'une superficie de 80m² environ, selon l'inventaire de 1906. Elle a un grand hangar sur pilier adossé à la façade. Sur le toit et retenue par des montants et des triangles de fer, se trouve une clochette pesant 3kg. Son décor est des plus simple :un autel de maçonnerie, surmonté d'un grand tableau de St paul et St jeannet , une statuette de la Vierge en plâtre et onze images de stations de croix avec cadre vitré. Aujourd'hui la Chapelle a été entièrement restaurée. Le tableau signalé en 1906 a disparu. Son mobilier est constitué de plusieurs tableaux en bois d'olivier créés et offert par l'artiste et ami du village : René Pedretti. Saint jeannet, le petit St jean est fêté le 20 juin, avec paul. Sa statue qui se trouve dans l'église paroissiale est alors portée à la Chapelle.

les Oratoires

Cette petite construction de forme allongée, d'où son surnom de pilon, est réalisée uniquement avec des matériaux locaux liés par un mortier, probablement de chaux. Dans la partie supérieure, une niche abrite une statuette de la vierge, elle-même surmontée d'une croix. Bien que modeste, l'oratoire contribue avec les chapelles, à protéger la communauté. Il est le but de procession de la fête du Saint Rosaire à Amirat, le premier dimanche du mois d'octobre Oratoire de notre dame du Rosaire XXe siècle. La commune d'AMIRAT compte 6 oratoires

LES LAVOIRS

la commune d'AMIRAT compte 3 lavoirs celui de L'Hubac , qui porte la date de 1955 celui des Agôts et celui de la place Sainte Anne

Pelerinage Sur les Chemins de l'Abbaye de St Victor d'Amirat à Castellet St Cassien

Chaque 1er Lundi du mois d'Août Journée Pèlerinage Sur les Chemins de l'Abbaye de St Victor d'Amirat à Castellet St Cassien Départ à 9h00 à l'Eglise Notre Dame d'Amirat, sous la conduite de notre Cher curé de campagne direction l'oratoire du Barlet, ( l' oratoire de Notre Dame n'est plus accessible à ce jour, puisque inséré dans une propriété privée) pour finir à l'oratoire de l'Hubac d'AMIRAT, nouvel édifice créée en 2012 grâce à deux généreux donateurs et fondateurs de ce nouvel édifice : Patrick Tosello et Jacques Pontari. Les valeureux marcheurs sont accueillis très chaleureusement par les habitants du hameau de l'Hubac, où un très réconfortant et copieux apéritif d'honneur les attendent, offert par Maryse RAYBAUD, 2ème adjoint au sein de la municipalité d'AMIRAT Ultime étape de la journée : Messe en l'Eglise Castellet St Cassien. Et la journée s'achève, sur un sentiment de paix intérieur... avec de merveilleux souvenirs d'amitié... Une journée de retrouvailles pour nombreux d'entre nous...


NOUS CONTACTER